Auteur(e) Eric Falstrault
Nous voyons trop souvent des articles nous indiquant ce que nous devons faire afin d’avoir une meilleure santé, mais il est tout aussi pertinent de se rappeler ce qu’il ne faut pas faire dans notre quête d’une meilleure santé. Voici ce qu’il ne faut PAS FAIRE lorsqu’il est question de votre métabolisme. Bonus : je vous propose des solutions aux problèmes.
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Ce n’est pas un secret, une qualité de sommeil optimale vous aidera à atteindre une meilleure santé et, comme nous le savons tous, la population dort de moins en moins. Le sommeil est un facteur non négligeable lorsque nous parlons de perte de poids, les recherches prouvent que les femmes qui dorment 5 heures pèsent plus que celles qui dorment 7 heures par nuit. L’American Thoracic society International Conference a démontré que les femmes qui dorment 5 heures par nuit ont 32% plus de risques d’expérimenter un gain de poids significatif (33lbs et plus) et 15% plus de chances de devenir obèses sur une période de 16ans, comparativement à celle qui dorment 7 heures par nuit.
De manière plus simpliste, moins de sommeil diminue les niveaux de leptine qui augmentent les petites rages de faim (ou de sucre), qui sont coupables de nos déroutes alimentaires. Le manque de sommeil amène souvent des problématiques tel un gain de masse adipeuse, une augmentation de la résistance à l’insuline, une pression sanguine et un risque plus élevé d’avoir des maladies cardio-respiratoires.
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Solution au problème : Dormir!
La question à vous demander est celle-ci : est-ce que votre vie sociale est plus importante qu’un bon sommeil récupérateur ? Elle peut surement attendre un soir ou deux, j’en suis certain. Pour ceux et celle qui doivent apporter du travail à la maison, couchez-vous plus tôt et travaillez plus tôt le matin en déjeunant. Vous avez peur de ne pouvoir vous endormir, car vos idées sont meilleures le soir ? Prenez-les en notes avant de vous coucher, car regarder votre ordinateur avant de dormir est pratiquement comme regarder le soleil, il s’agit donc d’un signal d’éveil pour votre cerveau.
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Les lutteurs de Sumo ne mangent que deux repas par jour afin de gagner le plus de poids possible. Dois-je en dire davantage ? Ils doivent ingérer environ 20 000 calories par jour, séparer en deux repas et faire une sieste après chacun de ceux-ci. Un autre de leurs trucs est de sauter le petit déjeuner. D’après le Dr Wayne Callaway, spécialiste en obésité de l’université de Washington, omettre le déjeuner est LA meilleure façon d’activer les rages de faim plus tard dans la journée et de déstabiliser notre métabolisme.
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Solution au problème
À moins que vous vouliez ressembler à un lutteur de Sumo et porter une couche G-string, mangez 3-4 repas balancés durant votre journée et vous verrez des résultats concrets très rapidement.
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Même si le gras est encore au banc des accusés de l’épidémie d’obésité du 20e siècle et que l’American Heart Association et l’American diabètes association prêche pour une diète faible en gras, je crois fermement, ainsi que plusieurs de mes collègues, que cette école de pensées n’est plus d’actualité et doit être révisée. De récentes recherches désapprouvent et questionnent l’association entre les diètes riches en gras et un taux élevé de gras adipeux et que les pertes de poids suivant une diète faible en gras sont modestes avec une perte minime de gras adipeux. C’est encore plus difficile à croire lorsque nous remarquons que la consommation de gras aux États-Unis a diminué de 42% à 34%, mais que le taux d’obésité a explosé.
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Solution au problème
La solution n’est assurément pas d’aller faire frire tout ce dont vous mangez ! Assurez-vous plutôt de manger plusieurs sortes de gras, oui, même le saturé. Demandez à vos grands-parents avec quoi ils faisaient cuire leurs aliments. Vous recevrez comme réponse que la majorité des plats étaient cuisinés avec du lard et du beurre et non de la margarine et du Pam faible en gras. De plus, balancez vos repas avec une bonne source de protéines, des légumes verts et colorés et une bonne source de gras tels que des noix, un avocat, des huiles, du beurre, etc. Le gras ne vous rendra pas gras. Si les recherches ne réussissent pas à vous convaincre, qui le fera ?
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Le cerveau humain est composé d’eau à 95%, le sang 82% et les poumons 90%. Une baisse de seulement 2% d’hydratation peut provoquer quelques symptômes telles une perte de mémoire, une perte de concentration, etc. L’eau nous sert aussi de lubrifiant, forme la base de la salive, elle régularise la température corporelle et elle est primordiale au bon fonctionnement de notre métabolisme.
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Solution au problème
La règle est de consommer 0.6-0.7 onces par lb de poids (mais n’est pas limitée).
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Bravo, vos charges ont augmenté depuis les dernières semaines, mais vous commencez à voir vos progrès stagner. Le problème est que pendant que vous rendez vos muscles préférés plus forts, plusieurs autres deviennent plus faibles.
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Solution au problème
Changez vos programmes d’entrainement aux 3-4 semaines. Cet investissement vous reviendra exponentiellement par de nouveau gain musculaire et de nouveau record personnel.
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Vous croyez aux phrases des publicités tel que ‘’ce bruleur de gras vous fera sentir comme si vous habitez en enfer’’ ou bien ‘’ce bruleur de gras vous fera perdre du poids à vu d’oeil ! ‘’. Ces publicités attirent tellement l’attention qu’elles donnent le goût d’en acheter une caisse, et ce, immédiatement. Le problème avec ces bruleurs de graisses est l’effet d’usage à long terme. J’ai rarement vu des résultats à long terme avec les utilisateurs, même que souvent, lorsqu’ils arrêtent de les utiliser, ils ont tous les symptômes d’une dépression et la motivation prend le champ.
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Vous avez toujours l’impression que les premiers entrainements sont meilleurs, que l’énergie est beaucoup plus présente. Par contre, après 2 à 3 semaines, l’effet d’adaptation commence à se montrer le bout du nez. Dans 99% du temps, vous allez décider d’augmenter vos doses de ce bruleur de gras et les choses se gâteront. Vous allez développer des problèmes de sommeil, des sautes d’humeur, un gain de poids, une déshydratation, une perte d’appétit et j’en passe. Il faut mentionner que la plupart de ces produits contiennent un type de coupe-faim, ce qui est l’une des pires choses à consommer et à faire pour votre métabolisme.
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Solution au problème
Au lieu de prendre ces ‘’bruleurs de gras’’, éloignez-vous de la procrastination et commencez à manger sainement. Utilisez des suppléments naturels qui sont spécifiquement conçus pour vos besoins individuels.
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« La contenue en caféine de ces boissons énergisantes peuvent varier énormément. Certaines peuvent même avoir l’équivalent de 14 canettes de Coca-cola, ce qui est rarement indiqué et seulement quelques-unes ont une étiquette d’avertissement contre le risque d’une surdose de caféine ». – Roland Griffiths, Ph.D. Journal of drug and alcohol dependence (Sept.08)
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Cette industrie florissante fait un chiffre d’affaires annuel 5.6 milliard de dollars, avec une croissance hallucinante de 55% par année. Leurs principales cibles sont les adolescents qui sont, à mon avis, les plus vulnérables. Cette attirance est peut-être due au fait que ces cannettes ont des noms débiles comme Rockstar, NoFear, Adrenaline Rush et Full Throttle. Tout pour plaire à une génération de plus en plus fatiguée et en manque de sensations fortes. Plus de 30% des consommateurs de boissons énergisantes ont de nombreuses baisses d’énergie au cours de leurs semaines et 20% ont avoué avoir eu des palpitations après avoir bu une de ces boissons.
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Solution au problème
Malheureusement, la solution à votre manque d’énergie ne se retrouve pas dans une cannette. Tout commence, encore une fois, par vos habitudes et votre mode de vie. Si vous n’arrivez pas à vous lever le matin avec l’énergie nécessaire pour affronter la journée, vous avez peut-être besoin de vous coucher plus tôt ? Ou votre petite grignotine (lire pinte de crème glacée) avant le dodo est le plus gros problème. Relisez les points 1, 2, 3, 4 et 9 et je suis certain que vous y trouverez la réponse à certains de vos problèmes.
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Bonne nouvelle ! Vous n’êtes pas les seules. Environ 50% de la population manque le gène methylenetetrahydrofolate reductase (NAD(P)H), ou le MTHFR. Ce gène assiste la production d’acides aminés, très important pour la fabrication de protéine. Certaines mutations de ce gène ont de la difficulté avec certains acides aminés. Cette problématique est souvent la cause du mauvais fonctionnement du gène. Un de ses rôles les plus importants est la réparation de l’A.D.N.. Cette défectuosité du gène empêche le bon fonctionnement de l’enzyme qui active l’acide folique, impliqué dans la reproduction cellulaire et la croissance.
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En Grèce, une recherche sur 30 sujets avec syndrome métabolique a conclu que le MTHFR devrait être inclus dans les facteurs de risques. Comment pouvez-vous savoir si votre gène est défectueux ? Il existe des petits ‘’kit’’ que vous pouvez demander à votre médecin, mais il existe aussi un autre petit test simple. Mangez des asperges et si vous avez une odeur forte la prochaine fois que vous allez uriner vous aurez la confirmation que ce gène est défectueux. En passant, vous n’avez pas à mettre votre tête dans la cuvette, ce sera flagrant.
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Solution au problème
Vous n’êtes pas une victime de votre génétique. Plusieurs suppléments sont disponibles pour vous aider à contrer et supporter ce gène défectueux[i].
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Le fameux déjeuner des champions. Des céréales et des rôties avec beurre d’arachides qui font partie d’un bon régime équilibré selon plusieurs nutritionnistes.
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Solution au problème
Voici un petit article très simple qui vous en dira long sur la vraie version d’un déjeuner santé :
La vérité sur les déjeuners santé
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Vous n’avez pas le choix, car vous avez peur de ne pas vous endormir si vous avez faim! Malheureusement, vous ne faites qu’empirer les choses.
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Solution au problème
Premièrement, vous devez avoir sauté des repas durant la journée, ce qui occasionne les rages de sucres tardives. Votre corps vous demandera alors de compenser pour le manque de calories durant la journée. Le lendemain, mangez 4 à 5 petits repas à intervalle régulier durant la journée constituée de protéines, légumes et noix ou autres sources de gras et je vous garantis que vos petites crises de gourmandises de fin de soirée seront du passé.
Assurez-vous aussi de ne pas avoir mangé en quantité industrielle lors de votre souper. Un gros souper aura une influence sur votre taux de sucres qui crash quelques heures après. Souvenez-vous d’un vieux dicton, déjeunez en roi, et souper en pauvres (et j’ajoute plein de petits repas entre les deux).
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A+
Éric Falstrault
Auteur du livre Le code
Fondateur et propriétaire de BODHI FIT
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Sources :
http://www.poliquingroup.com/Tips/tabid/130/entryid/424/The-MTHFR-Defect-Are-You-at-Risk.aspx
Sleep More, Lose Weight Getting Enough Snooze Time May Be The Best Diet Secret of All,
By Mary Shomon,
Rolls BJ, Shide DJ, (1992) The influence of dietary fat on food intake and body weight. Nutr Rev. 50:283–290.
Dietary fat in relation to body fat and intraabdominal adipose tissue: a cross-sectional analysis, DE Larson, GR Hunter, MJ Williams, T Kekes-Szabo, I Nyikos and MI Goran ,Department of Human Studies, University of Alabama at
Birmingham 35294- 3360, USA. Abstract/FREE Full Text
Nicklas TA (1995) Dietary studies of children: the Bogalusa Heart Study experience. J Am Diet Assoc. 95:1127–1133.
Kant AK, Graubard BI, Schatzkin A, Ballard-Barbash R (1995) Proportion of energy intake from fat and subsequent weight change in the NHANES 1 epidemiologic follow-up study. Am J Clin Nutr. 61:11–17.Abstract/FREE Full Text
Katan MB, Grundy SM, Willett WC (1997) Beyond low-fat diets. N Engl J Med. 337:563–566.
Allred JB,(1995) Too much of a good thing? An overemphasis on eating low-fat foods may be contributing to the alarming increase in overweight among US adults. J Am Diet Assoc. 95:417–418.
How_much_water_should_you_drink by Charles Poliquin
ScienceDaily (Sep. 25, 2008)
Vasilopoulos Y et al. Genet Test Mol Biomarkers. 2011 Apr 7.
High Glycemic Index Foods, Overeating, and Obesity, David S. Ludwig, MD, PhD*, Joseph A. Majzoub, MD*, Ahmad Al-Zahrani, MD*, Gerard E. Dallal, PhD‡, Isaac Blanco‡, Susan B. Roberts, PhD‡