Auteur(e) FD Fitness
Pour les adeptes de musculation et d’entraînement, l’alimentation « périentraînement » est un sujet important et fréquemment abordé. Plusieurs se questionnent sur ce qu’ils devraient manger avant, pendant ou après leur entraînement. La question nous revient souvent, car il y a plusieurs mythes et contradictions à ce sujet. Ici, il sera question des erreurs à éviter concernant l’alimentation avant une séance d’entraînement.
J’aime bien le concept de Charles Poliquin lorsqu’il disait que nos objectifs doivent diriger nos actions. Notre alimentation avant notre entraînement devrait nous aider à avoir de l’énergie, être motivé et avoir les fonctions cognitives à leur plein potentiel (concentration). Par contre, n’oubliez pas qu’il s’agit ici de principes de base et que tout est une question d’individualisation. Ce qui fonctionne pour une personne ne fonctionnera pas nécessairement pour l’autre.
On a trop souvent entendu parler des glucides comme étant le Saint-Graal du repas préentraînement. Avant un entraînement, on veut le cortisol haut et l’insuline basse. Les glucides auront pour effet d’abaisser votre cortisol et d’élever votre insuline. C’est à peu près le seul moment où le cortisol est notre ami, donc aussi bien en profiter. C’est pourquoi je préfère garder les glucides après l’entraînement. Je préconise généralement un repas composé de protéines et de bons gras avant l’entraînement afin d’éviter les chutes glycémiques durant l’entraînement, ce qui pourrait rendre amorphe. Plusieurs facteurs sont à considérer tels que la tolérance aux glucides, l’objectif, le pourcentage de gras, le sommeil, etc. Le meilleur moyen de le savoir est de le tester sur vous-même.
La première chose que vous devriez faire au réveil est de boire de l’eau! Des pertes de seulement 2 % de votre poids corporel en eau pourraient avoir des effets négatifs sur votre performance à l’entraînement. Ne croyez pas que tout se règle seulement avec l’eau. Pour être bien hydraté et maintenir ce qu’on appelle l’équilibre hydrique, il faut aussi des électrolytes. Lors de la sudation, on perd de l’eau, mais aussi des minéraux. Si vous avez une alimentation naturelle et non transformée, je vous conseille fortement de saler vos aliments pour maintenir cet équilibre. On a longtemps mis le sodium au banc des accusés, mais le gros problème, ce sont les aliments transformés avec tout le sel ajouté qu’on y trouve. Il est pratiquement impossible d’atteindre des niveaux trop élevés en sodium en mangeant des aliments naturels qu’on sale par nous-mêmes.
On ne veut pas interférer votre entraînement avec votre digestion. De manière optimale, deux heures entre le repas et l’entraînement sont requises pour être certain d’avoir bien digéré avant son entraînement. Je sais que ce n’est pas toujours évident avec un emploi du temps chargé, mais visez au minimum une heure. Faites aussi attention aux aliments trop riches en fibres.
J’en conviens sur ce point que certaines personnes performent bien en s’entraînant à jeun. Encore là, tout est une question d’individualisation. Je conseille de consommer une source de protéine avant un entraînement dans le but d’avoir des acides aminés dans le sang afin d’améliorer vos performances et votre récupération. Si vous décidez de le faire à jeun, un supplément comme EAA d’ATP serait à considérer puisqu’il fera un travail semblable aux protéines.
Bien que notre cortisol soit notre ami dans l’entraînement, une surproduction de celui-ci sera contre-productive. Une surproduction de cortisol peut avoir des effets dévastateurs sur notre santé et plusieurs autres de nos hormones. On ne peut pas venir à bout d’une mauvaise nuit de sommeil ou d’une mauvaise alimentation en compensant avec des « pré-workouts » remplis de stimulants ou avec une surdose de caféine. Lorsque vous en consommez, assurez-vous de les prendre avec votre repas pour en tirer pleinement les bénéfices. La leçon à tirer est de bien dormir et de bien vous alimenter. Si vous sentez que vous manquez d’énergie, considérez de vous reposer au lieu de compenser avec de la caféine.
Voilà, c’était mon top 5 des erreurs à éviter en alimentation avant une séance d’entraînement. Comme je l’ai mentionné précédemment, il ne s’agit pas de la vérité absolue et chaque personne est différente. Nous avons tous plusieurs facteurs qui diffèrent les uns des autres comme l’empreinte génétique, la sensibilité à l’insuline, le mode de vie, le niveau d’activité, l’âge, le pourcentage de gras et bien d’autres. En alimentation comme en entraînement, rien n’est tout noir ou tout blanc. C’est pourquoi, avant de vous adonner à la prochaine mode, faites affaire avec un professionnel qui saura vous guider et qui ne mettra pas votre santé en péril.
Dany Lavoie Mercier
FD Fitness est un incontournable pour quiconque souhaite entreprendre, améliorer ou perfectionner son entrainement de conditionnement physique. L’équipe se donne pour mission d’offrir des programmes innovateurs et personnalisés à chacun de ses clients afin de les accompagner dans l’atteinte de leurs objectifs.