Auteur(e) FD Fitness
Pourquoi je suis positive 95% du temps
« Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes, résulte de nos pensées. Avec nos pensées nous bâtissons notre monde. » – Bouddha
Article tiré du webmagazine de juin 2017
On dit souvent que le bonheur ne se trouve pas dans le matériel, dans un billet gagnant du 649, qu’il ne sonne pas à la maison un bon matin avec une douzaine de beignes et un café chaud, mais paraît-il qu’il est en chacun de nous et qu’il faut seulement le mettre de l’avant en toutes circonstances.
Est-ce vrai? Ou est-ce seulement une belle phrase que l’on retrouve dans les biscuits chinois?
Longtemps j’ai voulu le croire. En le cherchant quand même dans mes accomplissements, mes victoires, mon matériel, mes relations, en général tout allait pour le mieux. Mais on m’aurait arrêtée dans la rue en me demandant : « Es-tu vraiment heureuse? » et je ne serais pas partie en chantant LET THE SUNSHINE IN ! Ç’aurait sonné plus comme un… bruit de criquets… « Moui? Je pense que oui! » On aurait vu plus convaincante.
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La vie t’amène son lot d’épreuves, ses crevaisons de pneus, des échecs à tes examens, des blessures que tu n’avais pas prévues, ton petit accrochage avec ton ami, tes petits (ou tes gros) problèmes financiers, ta nouvelle grafigne sur ton auto neuve, bref. Vous voyez le topo. Elle ne t’amène pas juste des petits bonheurs sur un plateau d’argent. Mais étant une fille qui ne vit rien à moitié, il n’était pas question d’être heureuse que 60% du temps. Ça peut pas être ça la vie, chialer la moitié du temps que ça ne fait pas ton affaire. Parce que le jour où on se limite à voir du négatif, on en voit PARTOUT. Et devinez quoi? On est de moins en moins heureux. Toujours insatisfait.
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J’ai commencé à prendre conscience que le bonheur partait de soi.
La première étape pour moi a été de déresponsabiliser les gens autour de moi pour mon propre bonheur. Ton propre succès dans la vie, tu te le dois à toi-même, et dans la majorité du temps, en grande partie, à toi SEUL. Ton bonheur ne viendra pas toujours des autres. Je suis désolée, messieurs dames, mais votre bonheur ne vient pas de votre conjoint ou de votre conjointe. Il ou elle y participe, oui, évidemment. Est-il ou est-elle RESPONSABLE de ton bonheur ? Non. J’aime bien utiliser le mot responsabilité dans ces circonstances, parce que oui, c’est tout de même une bonne job d’être responsable de son bonheur. C’est un petit trésor que tu dois protéger. Et ça, tu vas y arriver avec un mindset de personne positive.
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Comment on développe ça? Dans ta façon de réagir aux circonstances. Comment dealer positivement avec des circonstances négatives? Le jour où tu es face à un problème, et là je ne parle pas de quand ton stationnement fétiche à l’épicerie est pris, je te parle d’un vrai problème. Quelque chose qui va vraiment t’ébranler. Qu’est-ce que tu vas faire ? Le négatif engendre le négatif. Le positif, par contre, a même la propriété de se multiplier. Intéressant, non? Prendre le temps de s’arrêter, d’éliminer le négatif superflu de la situation, c’est se laisser une chance de faire ressortir le positif de toutes circonstances.
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Les études sont de plus en plus nombreuses sur les changements majeurs que peut apporter une attitude positive sur le corps humain. Je parle ici de comportements flagrants et de changements significatifs. Plusieurs études démontrent que les gens qui voient la vie d’une manière positive gagnent en longévité de vie et réagissent mieux à certains traitements médicaux. Le pouvoir du cerveau est tellement puissant. Quand on se laisse emporter par nos pensées négatives, la perturbation et le stress se mettent également de la partie. Le problème, c’est que la réponse du cerveau dans ce cas est : « ARMÉ, prêt à tirer. Réaction de combat enclenchée! » Il est prêt à répondre rapidement à une situation négative.
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Quand on pense positivement, au contraire, le cerveau t’envoie un petit mémo du genre : « Pas de stress, copain, tout est sous contrôle! Aucune action immédiate nécessaire. 10-4! » Donc, on obtient une meilleure capacité à gérer la situation. Le problème, c’est que lorsqu’on est en état de « réaction immédiate, j’ai le cortisol dans le tapis », non seulement on agit souvent sous le coup de la colère ou de l’émotion, mais la pensée négative nuit aussi à notre capacité à GÉRER l’information et à réfléchir clairement.
Résultat : je gère mal la situation et j’ai de bonnes chances de choisir la mauvaise solution.
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Le thalamus (partie du cerveau) est responsable d’envoyer des signaux sensoriels au reste du corps. Le seul hic, c’est qu’il ne fera pas la différence entre tes pensées négatives et le réel danger qui peut t’arriver. Donc, pour bien remplir son rôle, lorsque tes pensées négatives surgissent, le thalamus suppose qu’il doit préparer ton corps à fuir. Résultat? De vrais symptômes de stress vont se manifester (anxiété, tension artérielle qui augmente, respiration plus rapide, transpiration, etc.). À la longue, on peut parler de crise de panique et compagnie… Chaque pensée libère des produits chimiques du cerveau. La bonne nouvelle, c’est que c’est vrai aussi pour les pensées positives et optimistes, qui vont diminuer le cortisol et augmenter la production de la sérotonine (sentiment de bien-être). La pensée positive répétitive a le pouvoir de renforcer les zones cérébrales qui stimulent les sentiments positifs.
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Plus de pensées positives = plus de bonheur.
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Voir le positif dans tout, ce n’est pas inné pour tous. Mais bonne nouvelle, ça peut s’acquérir avec le temps. Trouve-toi des petits trucs personnels qui t’aideront à faciliter ta démarche, que ce soit un journal de gratitude, de s’encourager mutuellement avec un(e) ami(e), ou encore les post-it laissés un peu partout avec des mots d’encouragement. Et pourquoi ne pas intégrer la thérapie cognitivo-comportementale? C’est un super atout dans le processus, où l’on va travailler à modifier la façon de penser. La prochaine fois que tu seras dans un mood négatif, prends un peu de recul pour vérifier si le négatif et le stress n’empirent pas la situation. Décortique. Porte un regard critique sur tes pensées négatives. « Est-ce que ça m’aide vraiment, ou si je suis en train de me tirer dans le pied à rester dans cet état-là? »
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On est tous à la recherche d’un bonheur, mais une chose est sûre, il ne se retrouve pas dans le négatif. Tout simplement.
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Sophie Côté
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