Auteur(e) FD Fitness
Des fois, on se demande comment certaines personnes font pour être toujours être heureux même quand ça va mal. J’aimerais vous dire que ces personnes ne sont pas devenues ainsi du jour au lendemain. Comme on entraîne nos muscles au gym, le mental se renforcit à l’aide d’un travail psychologique continu qui demande beaucoup d’introspection et d’ouverture d’esprit.
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Depuis quelques temps, tu as pris la résolution d’être plus positif et de toujours être heureux et de bonne humeur quand tu te lèves le matin. De sourire à tout le monde, même à ceux qui, d’habitude, ne te renvoient pas trop la pareille. Pis là, bang, tu te réveilles un matin et ça ne va pas. En plus, tu ne sais même pas pourquoi, mais t’as un gros down.
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Bin sais-tu quoi? C’est bin correct. Ça arrive. Prends ça plus relax aujourd’hui, écoute ton corps et laisse-toi vivre tes émotions. Demain, sera un jour meilleur. Être heureux à long terme, c’est aussi développer la capacité de reconnaître ses émotions et les accepter, même quand ça va moins bien. Il faut vivre des down pour apprécier les high !
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Rien ne sert de se comparer aux autres. Personne n’a pris le même chemin pour être où il est aujourd’hui, et personne ne part de la même place non plus. Par contre, entoure-toi de gens qui t’inspirent, qui te poussent à réaliser tes objectifs, qui sont capables de t’apprécier à ta juste valeur et surtout, de t’en faire part.
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Ces gens-là doivent pouvoir être une source de motivation pour toi, mais doivent également être capable de reconnaître tes forces à toi et de te le partager plutôt que de te rabaisser par jalousie. Que ce soit en couple ou en amitié, un signe qui prouve qu’on entretient une bonne relation avec quelqu’un est quand cette personne ne nous pousse pas à être quelqu’un d’autre, mais nous amène à être la meilleure version de nous-mêmes.
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Elle nous accepte dans ce que nous sommes et fait ressortir ce qu’il y a de meilleur en nous.
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C’est d’être capable de se donner de l’espace au travers du quotidien. On essaye de nommer nos émotions, de mieux être à l’écoute de comment on se sent. C’est aussi de prendre un temps d’arrêt à la fin de la journée. En quoi je suis fier de moi aujourd’hui ? Qu’est-ce que j’ai appris ? De quoi je suis reconnaissant ? On refait notre journée dans notre tête, et on en fait l’analyse.
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C’est important de reconnaître ses forces ainsi que ses limites, et surtout de les accepter. Ça fait quétaine, mais des fois on oublie de se demander : pis moi, comment je me sens dans tout ça ? Le fait d’en être conscient permettra de mieux s’adapter à la situation. Ça permet aussi de travailler l’indulgence envers soi-même. On est souvent trop dur envers nous-mêmes. Pourquoi se mettre autant de pression alors qu’on travaille si fort?
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Il y a deux types de personnes dans la vie : celles qui « écoutent » les autres en ne pensant qu’à leur prochain argument, et celles qui écoutent pour de vrai. Non, on n’est pas toujours d’accord avec ce que pensent les autres, mais on dit souvent que les plus intelligents sont ceux qui n’en n’ont pas conscience, car ils continuent ainsi de s’instruire.
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C’est la même chose avec l’écoute. Des fois, prendre le temps de comprendre ce que les autres nous disent et qu’est-ce qui se cache derrière leurs pensées nous permet de voir une situation d’une façon qui ne nous avait jamais traversé l’esprit. Parce que quand on parle, on répète ce que l’on sait déjà, mais si on écoute, on ouvre la porte à une connaissance nouvelle. Derrière chaque personne qui parle se cache un besoin, un parcours de vie différent, et prendre le temps d’écouter est la plus grande richesse que l’on peut s’offrir.
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C’est ainsi qu’on élargie non seulement nos connaissances, mais qu’on apprend aussi à développer sa capacité à mieux comprendre les autres.
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Dans la vie, nos perceptions sont teintées de nos expériences.
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En effet, il s’agit d’un concept subjectif qui varie selon notre vécu et nos expériences émotionnelles. Ceci étant dit, qui sommes-nous pour juger une opinion si nous n’avons pas passé par le même chemin que l’autre ? Trop souvent, les gens ont tendance à se fier à ce qu’ils voient, alors qu’il y a bien plus. Par exemple, un collègue de travail est grognon avec moi aujourd’hui, et je saute à la conclusion qu’il ne m’aime pas. Il faut se décentrer de soi-même, et apprendre à tout mettre en perspective : peut-être qu’aujourd’hui, ce n’est pas une bonne journée pour lui, tout simplement.
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Bref, avant de porter un jugement sur quelqu’un, pourquoi ne pas plutôt aller vers la personne et lui en parler? Quand c’est fait dans le respect, c’est la meilleure façon de comprendre et de développer son jugement critique.
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Quelqu’un qui est toujours négatif et qui critique tout ce qui bouge, c’est loin d’être agréable, on ne se le cachera pas. Mais TOI, es-tu obligé de l’être également à cause de lui? De toute façon, selon moi, la plus belle arme que l’on puisse utiliser contre l’agressivité des autres est le calme. Si tu n’es pas bien dans une situation, alors change-la. Si tu ne peux rien y faire, alors change ta façon de réagir. Être heureux part de son attitude. On n’a pas toujours de pouvoir sur les événements, mais on en a certainement sur la façon dont on les gère.
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Alors, peu importe comment on décide d’y faire face, on est le seul à subir les conséquences. Si tu décides d’être de mauvaise humeur parce qu’il pleut aujourd’hui, ça ne changera pas grand chose, à part empirer ta journée. C’est important de s’en rappeler quand ça va moins bien.
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Apprendre à vivre dans l’ici et maintenant, c’est une merveilleuse façon de réduire l’anxiété. Par exemple, arrêter de penser à tout ce qu’il nous reste à faire pour la prochaine semaine. Y aller une chose à la fois, établir ses priorités, et arrêter d’anticiper le pire. Être disponible à 100% pour ce que je vis maintenant, pour être certaine de ne passer à côté de rien. De toute façon, on n’est jamais pleinement satisfaits de ce que l’on fait si on ne s’y est pas investi complètement.
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On fait une liste de ce qui urge le plus (P.S. prendre un minimum de temps pour soi devrait se trouver parmi les priorités), et on coche au fur et à mesure que c’est fait. La clé ici, c’est l’équilibre. Ça me fait penser aux étudiants en fin de session qui « ne peuvent rien faire d’autres qu’étudier, pas le choix ». Faux. C’est correct de faire autre chose, ça aère le cerveau.
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Personnellement, depuis que j’ai compris ça et que j’ai accepté que ma valeur ne se résume pas aux notes que j’obtiens à l’école, je suis vraiment plus en paix avec ma vie, sincèrement. Et ça va aussi bien à l’école, je suis juste moins stressée.
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J’espère que ces trucs pourront vous aider dans votre quotidien à être heureux. N’oubliez pas que le bien-être, ce n’est pas d’être constamment sur un nuage de bonheur sans vivre de périodes plus tristes ou difficiles. C’est correct d’avoir des choses qui nous tapent sur les nerfs et de se sentir moins bien parfois.
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L’important pour être heureux, c’est de savoir reconnaître notre état, de l’accepter et d’utiliser nos forces pour mieux supporter les embûches. P.S. Dans un article précédent, le concept de wellness a été décortiqué. Celui-ci visera à vous donner quelques trucs pour vous permettre d’être plus positifs et être heureux dans votre vie de tous les jours.
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Stéphanie Gagnon
Étudiante en psychoéducation
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