Auteur(e) Samuel Hébert
(Article initialement rédigé en 2017)
Sans me lancer dans le GRAND débat du type de chaussures (minimaliste vs maximaliste), je souhaite donner quelques conseils clés concernant l’hiver et ces intempéries. En premier lieu, analysez votre besoin réel. Allez-vous utilisé ces souliers majoritairement pour courir dans les rues, dans les parcs, en sentier ou pour attendre l’autobus? Aucun soulier n’est optimal pour tout faire. Dans notre merveilleux monde de consommateur, si vous avez la chance d’avoir une paire pour chaque occasion, félicitations. Sinon, déterminez, avant d’aller faire les boutiques, si cette nouvelle paire de souliers vous sera réellement utile. Une fois choisi, voici les deux points principaux sur lesquels il faut porter attention.
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Avoir une chaussure imperméable est un incontournable. Vous souhaitez continuer à courir dehors durant notre belle saison hivernale, ce qui implique en général : sloche, neige, glace et j’en passe, TOUT est possible. Un soulier avec une membrane imperméable n’est pas un luxe. Qu’elle soit de type Gore-Tex, Climashield ou autre. Elle vaut la peine. La marque de la membrane ira en fonction de la marque de soulier que vous allez choisir. Allez-y en fonction du confort et un modèle avec lequel vous courez idéalement déjà durant l’été. Il s’offre souvent une membrane complète (qui fait le tour du soulier) et une membrane partielle (qui recouvre le devant et en général les côtés de la chaussure). La majorité du temps, allez-y avec la membrane complète pour le même prix. À moins que vous comptiez utiliser vos chaussures pour courir dans l’eau l’été prochain. Dans ce cas, optez pour une membrane qui ne couvre pas le talon pour permettre à l’eau de pouvoir ressortir du soulier.
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Vient ensuite le choix de la semelle. Ici la grosseur, le nombre et la composition des crampons vont énormément varier en fonction de la marque et du modèle. Encore une fois, allez-y pour ce qui convient le mieux à vos surfaces de courses hivernales moyennes. Dites-vous que, plus les crampons sont gros, plus c’est favorable pour un tapis de neige épais. Si la surface est dure et tapée, allez-y plutôt pour un crampon court et rigide. Pour le commun des mortelles qui compte courir dans les rues, pistes cyclables et parcs avoisinants, je vous conseille une semelle avec le plus de surface de touche au sol possible (donc pas d’énormes crampons très espacés). Pour plus de sécurité et éviter de glisser sur les trottoirs glacés, prenez les crampons avec embout rigide (acier, carbone ou autre spike). Personnellement, je préfère courir sans embout, puisque ceux-ci ajoutent beaucoup de pression en dessous du pied lorsqu’on court sur des surfaces très rigides (rue et trottoir sans neige).
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Encore une fois, allez-y avec votre jugement. Lorsqu’il n’y a pas de neige ni de glace malgré le froid, je mets mes souliers standards avec de gros bas chauds pour ne pas démolir mes souliers avec crampon sur l’asphalte.
Sur ce, bonne course hivernale !
Samuel Hébert
Collaborateur expert en course à pied
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Lire un autre article de Samuel : la surface sur laquelle on court a-t-elle une importance?
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