Auteur(e) FD Fitness
Bien souvent, la raison pour laquelle un individu arrête l’entraînement ou prend une pause est que son entraînement ne le fait pas tripper. C’est pour cette raison que le neurotyping est aussi efficace. Il est beaucoup plus facile de s’entraîner fort et de rester motivé quand on aime ce qu’on fait.
Il s’agit d’un système créé par Christian Thibodeau qui consiste à faire un programme d’entraînement qui convient à notre profil neurologique. Par profil neurologique, on entend la capacité de production des neurotransmetteurs selon le type.
Principaux neurotransmetteurs :
TYPE 1A = Haute sensibilité à la dopamine, haut en GABA et faible en acétylcholine. Ces individus sont très compétitifs et confiants. Ce sont les Conor McGregor et Donald Trump de ce monde! Des personnes très vocales qui prennent beaucoup de place. Ils performent bien dans les sports explosifs ou agressifs (haltérophilie, powerlifter, MMA, etc.).
TYPE 1B = Haute sensibilité à la dopamine, haut en acétylcholine et haut en sérotonine. Ce sont des gens compétitifs, mais pas aussi intensément que les 1A. Ils ont une bonne confiance en eux, ils apprennent rapidement et sont bons dans tout (ou presque). Généralement, les meilleurs athlètes de chaque sport sont des 1B.
TYPE 2A = Très sensible à l’adrénaline. Les personnes de ce type peuvent être gênées dans certaines situations et extrêmement extraverties dans d’autres si l’adrénaline augmente. Elles ont une estime de soi plus faible, recherchent l’approbation des autres et le respect. Elles ont des personnalités caméléon, c’est-à-dire qu’elles vont s’adapter à la personne en face d’eux.
TYPE 2B = Le plus faible niveau de GABA, donc les plus anxieux et stressés. Ils ont une plus faible estime de soi, ils cherchent l’approbation des autres et vont se renfermer s’ils ne reçoivent pas automatiquement l’attention qu’ils veulent. Ce sont des gens de sensation, ils adorent la pump. Les bodybuilders sont généralement des 2B.
TYPE 3 = Sensible au glutamate et faible en sérotonine. Ce sont des gens qui ont peur de se blesser s’ils ne sont pas en contrôle de leurs mouvements. Ils sont plus introvertis, plus anxieux et très structurés. Ils n’aiment pas les sports de contact et préfèrent ne pas trop augmenter leurs charges par peur de se blesser.
Maintenant que l’on connaît un peu les types, qu’en fait-on? Voici un résumé de la particularité de chaque type au niveau de l’entraînement.
TYPE 1A :
Intensité est le mot qui les décrit le mieux. Ils construisent du muscle en étant plus forts. Leur fréquence d’entraînement peut aller jusqu’à 6-7 fois par semaine, car ils ne sont généralement pas très stressés. Ils peuvent donc prendre plus de charges de travail et récupérer de façon optimale. Par contre, leurs entraînements devraient rester entre 35-45 min. Ils n’ont pas besoin de beaucoup de variation si l’intensité est là. La majorité des exercices effectués devraient être de gros mouvements (olympique lift, bench, squat, etc.).
TYPE 1B :
Explosivité est le mot qui les décrit le mieux. Ils construisent du muscle en étant plus puissants. Leur fréquence d’entraînement devrait être de 5-6 jours par semaine avec des entraînements d’une durée de 50 à 70 min. Au niveau de la variété, ils ont besoin de beaucoup de variation, mais plus au niveau des exercices que des paramètres (reps, tempo, etc.). La majorité des exercices utilisés ressemble au 1A, mais avec plus d’haltérophilie.
TYPE 2A :
Variété est le mot qui les décrit le mieux. Tout fonctionne pour eux, mais pas sur de longues périodes de temps. La fréquence devrait être de 5-6 fois par semaine quand la personne est en forme et de 3-4 fois lorsque stressée. Le temps de repos devrait être le plus court possible pour garder l’adrénaline la plus élevée possible et ne pas sortir de sa zone. Ils ont besoin de variété dans la session, dans la semaine et de mois en mois. L’haltérophilie est un peu plus rare au niveau des exercices, sinon gros lift en début de session et isolation à la fin.
TYPE 2B :
Sensation est le mot qui les décrit le mieux. Leur fréquence d’entraînement devrait être de 4-5 fois par semaine lorsqu’ils sont en forme et 3 lorsque stressés. Beaucoup plus de travail léger et moins de neural pour ce type. Ils vont casser rapidement s’il y a trop de neural. Pas besoin de beaucoup de variété. Dans 50% du temps, les exercices choisis devraient être isolatoires. Les 2B sont les typiques mind muscle connection, bodybuilder.
TYPE 3 :
Contrôle est le mot qui les décrivent le mieux! Ils peuvent pousser fort seulement s’ils se sentent en contrôle. De 3-4 fois par semaine lorsqu’ils sont en forme, 1-2 lorsque stressés. Ne pas changer les exercices trop souvent pour leur permettre d’aller chercher une certaine confiance dans leurs exercices. Idéalement, pas de super set; les types 3 préfèrent se concentrer sur une chose à la fois. Les séries alternées A1/A2 ne sont pas l’idéal non plus.
Bon, je sais très bien qu’à l’instant vous voyez un peu de vous dans plusieurs types. C’est normal au début, mais on finit par trouver réellement notre type avec un questionnaire approfondi. C’est loin d’être une science exacte et je ne vous dis pas de respecter 100% des points reliés à votre type. Le meilleur serait de vous faire évaluer biomécaniquement (test dans le gym) avec un test musculaire à chaîne fermée et que vous connaissiez votre type neurologique.
Hugo/Coach
Cet article est tiré du webmagazine FD Fitness
Le test Neurotyping : cette approche neurologique vise à mieux discerner le type de personnalité du client pour lui proposer un plan d’entraînement qui correspond à qui il est (son comportement intrinsèque). Ce test permet de réellement comprendre ce que le client préfère et ce qui le motive !